Quand on parle de confiance…

La commune nouvelle d’Annecy était considérée par l’État comme un bon élève : six communes avaient fusionné pour créer une grande ville, avec un faible endettement et des ressources importantes. Las, c’était oublier que dans cette république on préfère les cancres aux premiers.

La nouvelle loi de programmation des finances publiques nous impose en effet de maîtriser l’augmentation des dépenses. L’année 2017 sert de référence. Or, du fait de la fusion, le niveau de dépenses a été extrêmement bas cette année-là. Nous sommes désormais contraints de rester à ce niveau exceptionnel sous peine de payer une amende annuelle pouvant atteindre 4 millions d’euros !

La loi impose à notre commune de 120 000 habitants de signer un « contrat de confiance » (sic) avec l’État. La fusion devait nous permettre de « peser ». C’est l’inverse qui se produit : nous sommes contraints de négocier avec le Préfet dans une position de subordination. Quand on parle de confiance, est-ce encore un mensonge ?