Mois : novembre 2014

Expulsion du campement de roms

Enfin ! Les forces de l’ordre ont évacué le campement illégal de roms situé sur le terrain des anciens abattoirs. Pour les riverains, c’est un soulagement. Evidemment, cette solution n’est pas définitive puisqu’une partie des roms n’a fait que se déplacer vers d’autres endroits. Cependant, la presse nous apprend que, sur les 130 personnes recensées initialement sur le camp, 70 avaient devancé l’expulsion, la plupart ayant choisi de retourner en Roumanie (Le Dauphiné, édition du 28 novembre). Ceci contredit les idées reçues que font courir certaines associations quant à l’impossibilité des roms de vivre dans leur pays d’origine.

La fermeté, c’est efficace.

Le Dauphiné du 28/11/2014

Le Dauphiné du 28/11/2014



Seynod Mag 144 : notre tribune

Seynod Mag 144



Tourisme social à Seynod ?

Lors du Conseil municipal du 3 novembre, une subvention a été accordée au Fonds d’aide aux jeunes dont le but est de « contribuer à l’insertion et à l’accompagnement social des jeunes de 18 à 25 ans (installation dans un logement, acquisition d’un moyen de transport, adhésion à une mutuelle…). » Les bénéficiaires sont des jeunes de 18 à 25 ans, français ou étrangers, qui connaissent des difficultés d’insertion sociale ou professionnelle.

Nous, élus Seynod Bleu Marine, avons alors fait l’observation suivante : Les jeunes qui ne sont pas de nationalité française, qui n’ont ni travail, ni revenus et qui éprouvent des difficultés à s’intégrer dans notre société n’ont pas vocation à rester dans notre pays. Evidemment, cela nous a attiré des remarques acerbes de certains élus, prompts à voir de la xénophobie dans chaque parole ou chaque tweet.

Pourtant, l’actualité récente semble nous donner raison. Le 11 novembre, la Cour de justice européenne a statué que les Etats membres de l’Union n’étaient pas tenus d’octroyer des prestations sociales à des citoyens d’autres Etats membres ne se rendant sur leur territoire que dans le but de bénéficier de l’aide sociale. L’une des conditions pour un permis de séjour est que les personnes économiquement inactives aient des ressources propres suffisantes. Lire l’article sur le site des Echos.

Lors du Conseil du 3 novembre, nous avons quand même voté la subvention pour ne pas pénaliser les jeunes Français en difficulté, et parce que le montant de la participation de la commune est limité à 2800 euros.



11 novembre à Balmont

11 novembre à Balmont

11 novembre à Balmont



Oui, nous défendons la culture

Lors du dernier Conseil municipal, nous avons été accusés de nous opposer à la culture et à l’éducation. Ceci ne nous étonne guère car ce sont les mêmes clichés qui circulent depuis trente ans parmi les opposants au Front national. Le manque d’imagination est flagrant : c’est bien dommage pour des gens qui prétendent défendre les disciplines de l’esprit.

A l’origine de ces attaques, on trouve le fait que nous avons posé des questions sur des augmentations de subventions dans le domaine scolaire. C’est pourtant notre rôle d’élus : se renseigner, chercher à comprendre. C’est même le devoir de tout citoyen. D’ailleurs, nous avons ensuite voté en faveur de ces délibérations en connaissance de cause.

Nous nous sommes certes opposés au transfert du théâtre Renoir à la C2A. Il s’agit pour nous d’une question de bon sens. On nous répète depuis quelques mois que les dotations de l’Etat vont baisser, menaçant la survie de nos communes et de l’agglomération. Et personne ne fait rien ! On continue à dépenser autant que par le passé ! Nous donnons l’exemple en refusant d’intégrer de nouveaux organismes déficitaires au budget de la C2A.

Pour nous, la culture n’est pas qu’une question de subventions. La culture se vit. Chaque personne peut en être acteur. Et nous le prouvons en rédigeant et publiant la recension d’un livre qui reste d’actualité : La plaisanterie de Milan Kundera