Des scènes d’émeute viennent de se produire dans la ville de Moirans. Face à ce déferlement de violence et de haine impliquant quelques dizaines de délinquants, les autorités sont restées anormalement passives. Il aurait pourtant été possible d’interpeller l’ensemble des fauteurs de trouble. Mais ceux-ci appartiennent à la communauté des gens du voyage protégée par l’Etat au mépris de l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

De telles émeutes peuvent aussi se produire chez nous. Le Programme Local de l’Habitat élaboré par l’agglomération d’Annecy prévoit de « développer une offre adaptée pour les gens du voyage » qu’elle considère comme un « public fragile » (sic). Sur les cinq prochaines années, ce sont 3,6 millions d’euros qui seront consacrés au réaménagement des places existantes et à la création de 35 nouvelles places. Une nouvelle aire est prévue à Seynod. Alors que les communes voient leurs recettes diminuer, ces dépenses sont particulièrement obscènes puisqu’elles touchent une communauté qui fait supporter à la collectivité le maintien de son mode de vie périmé.

Les émeutes de Moirans prouvent qu’il faut changer de politique au niveau local, départemental et national. Ce n’est pas avec des euphémismes que l’on résout les problèmes du communautarisme. Il faut interdire les favoritismes contraires au principe d’égalité de tous les citoyens. Les gens du voyage auront alors le choix : cesser de circuler ou aller voir ailleurs.