Mois : octobre 2013

Le FN répond à Françoise Camusso

L’actuel maire de Seynod donne son avis sur la liste Seynod Bleu Marine dans l’Essor savoyard de cette semaine :

(Cliquez sur l’article pour l’agrandir)
Essor 24-10-2013 Camusso

Contrairement à ce que déclare Madame Camusso, le Front National ne cherche pas à faire croire n’importe quoi aux citoyens. Au contraire, depuis toujours, il s’est attaché à révéler la vérité sur les nombreux problèmes que les autres partis tentent de dissimuler. L’immigration massive dont nous sommes les victimes, la dérive de l’endettement public, l’insécurité croissante, la perte de notre souveraineté, autant de sujet que le Front National aborde depuis 30 ans sans raconter de sornettes, là où les autres partis, UMP en tête, ont promis du rêve et des lendemains qui chantent. Que Madame Camusso se rassure sur ce point : les électeurs ne sont plus disposés à croire n’importe quoi ! C’est d’ailleurs pour cette raison que Marine Le Pen caracole en tête des sondages.

Nous avons parfaitement conscience que la fonction d’élu municipal ne permet pas tout. Les domaines d’intervention de la commune sont limités et clairement définis. Les électeurs savent qu’il ne suffit pas d’élire un maire Bleu Marine pour que tout s’arrange d’un coup de baguette magique. Il faudra l’élection de nombreux maires sous l’étiquette FN, puis de nombreux représentants Bleu Marine au Parlement européen, et aussi aux cantonales, aux régionales, aux législatives jusqu’à l’élection présidentielle avant que des résultats significatifs apparaissent. L’élection municipale est un point de départ. A notre niveau, nous pouvons faire quelque chose. Nous pouvons affirmer notre volonté de voir notre ville et notre région garder leur identité.

Françoise Camusso ajoute que, dans notre département, on a un peu plus de chance qu’ailleurs. S’agit-il vraiment de chance ? Si notre ville est agréable, c’est grâce au cadre dans lequel nous vivons. Il faut donc veiller à ne pas le dégrader par une urbanisation outrancière, ce qui ne semble pas être la volonté de l’équipe municipale actuelle. Cependant, une ville, ce n’est pas seulement un cadre, mais aussi des hommes. L’inquiétude nous gagne quand Madame Camusso souhaite « le croisement de différentes populations » (sic). Nous nous doutons bien qu’il ne s’agit pas de croiser un Bauju avec un Annécien. Eh bien, pour nous les choses sont claires : nous ne voulons pas que Seynod s’aligne sur le modèle des cités multiethniques qui pullulent autour des grandes villes. Notre ville ne sera pas la banlieue dépotoir de l’agglomération annécienne. Nous sommes sereins : c’est aussi ce que souhaitent la plupart des électeurs que nous rencontrons.



Marché de Seynod, 16 octobre

MarchéSeynod1_800

MarchéSeynod2_800



Taux de l’emprunt toxique

Dans notre article précédent, nous vous avons parlé du prêt toxique que la ville de Seynod a contracté en 2007 auprès de la banque Dexia. Il s’agit d’un prêt à taux variable indexé sur le cours de l’euro par rapport au franc suisse.

Ne disposant pas du contrat de prêt, nous avons fait des recherches sur internet et trouvé la formule de calcul du taux sur le site suivant : www.emprunttoxique.info.
Si l’euro vaut plus de 1,44 francs suisse, alors le taux est de 3,46 %
Si l’euro passe en dessous de la valeur barrière de 1,44 francs suisse alors la formule qui s’applique est la suivante :
taux = 3,46% + 50% * (1,44/cours – 1) + 1%

Ceci nous a permis de tracer le graphique suivant, qui présente l’évolution du taux (axe vertical) en fonction du cours de l’euro par rapport au franc suisse (axe horizontal) :
pret_toxique_taux_cours

Comme on le voit, plus l’euro est bas par rapport au franc suisse, plus le taux est élevé. Tant que le cours reste au dessus de 1,44 tout va bien. Mais dès qu’on passe en dessous, le taux du prêt se met à augmenter rapidement. Si un jour on atteignait la parité 1 CHF = 1 euro, le taux serait de 26,46% ! Impossible ? Pas si sûr.

Le graphe suivant montre l’évolution du cours de l’euro par rapport au franc suisse depuis 1999 (il s’agit de la moyenne mensuelle du cours) :
pret_toxique_cours_euro_chf

Quand la ville de Seynod a signé le contrat de prêt, tout allait bien, l’euro était élevé et valait plus de 1,6 francs suisse. Mais la crise de 2008 est passée par là. L’euro a baissé. Il est passé en dessous du seuil fatidique de 1,44 francs suisse en avril 2010. Depuis, il n’est pas remonté au-dessus. Pire, la valeur minimale – pour l’instant – a été atteinte au mois d’août 2011 : le cours moyen sur le mois a été de 1,12. Si cette valeur s’était maintenue, le taux de l’emprunt aurait été de 18,7% !

On comprend le danger de ces emprunts toxiques. Le taux dépend de facteurs que l’on ne maîtrise pas. La mairie de Seynod n’a aucun pouvoir sur les cours de l’euro et du franc suisse. En signant ce contrat de prêt, elle a enchaîné son destin aux aléas de la situation économique mondiale. Elle essaie maintenant de se dédouaner en prétendant qu’elle n’est pas un emprunteur averti. Mais, comme vous le voyez, nul besoin d’être un spécialiste de la finance pour tracer quelques courbes. Si nous en sommes capables, alors c’est à nous de prendre les commandes en mars 2014. Au Front National, nous n’écoutons pas les sirènes de la finance internationale.



Présence du FN sur le site de Parker-Hannifin

Mardi, les conseillers régionaux Dominique Martin et Marie Favre entourés de militants du Front National se sont rendus sur le site de Parker-Hannifin à Annemasse pour soutenir les salariés menacés par des licenciements. Ils ont été chaleureusement accueillis par les travailleurs victimes des errements du mondialisme.

Compte-rendu par le Dauphiné : Cliquez sur ce lien.



Emprunts toxiques en 2013

Au Conseil municipal qui s’est tenu lundi dernier (30 septembre 2013), il a été à nouveau question des emprunts toxiques. La mairie de Seynod a en effet contracté un prêt de sept millions d’euros auprès de la banque Dexia le 27 août 2007. Il s’agit d’un prêt dont le taux est variable et indexé sur le cours du franc suisse : Avec un euro fort, le taux reste faible. En revanche, plus le franc suisse monte par rapport à l’euro, plus le taux de l’emprunt est élevé. Ce prêt a été contracté pour une durée de 24 ans et 11 mois : sa durée va donc se prolonger jusqu’en 2032 !

Pendant les quatre premières années, c’est un taux fixe de 3,46 % qui a été appliqué : il n’y a donc pas eu de dérive dans le montant de l’échéance annuelle à payer par la ville. Mais, à partir de 2012, le taux est devenu variable. Malheureusement pour nous, la crise est passée par là. Comme on pouvait s’y attendre, l’euro ne nous a pas protégé de celle-ci. Le franc suisse, monnaie nationale, est devenu une valeur refuge. L’euro s’est déprécié par rapport au franc suisse.

Pour la ville de Seynod, ceci a provoqué une montée spectaculaire du taux de son emprunt toxique : 14,41 % en 2012 et 12,46 % en 2013 ! Il s’agit de taux très élevés. Et comme nous sommes encore loin de l’échéance finale du prêt, l’impact sur les intérêts à payer est énorme !

Echéances toxiques 2012 2013

Le graphique ci-dessus représente les échéances du prêt toxique pour les années 2012 et 2013 :
En bleu, il s’agit du montant du capital remboursé : Ce n’est pas de l’argent perdu, c’est celui qui reste à la ville.
En jaune, il s’agit des intérêts calculés sur la base de 3,46 %
En orange, enfin, il s’agit du surplus des intérêts au-delà de 3,46 % : c’est la dérive toxique du prêt.
Comme on le constate, la part des intérêts (jaune+orange) est énorme. Il s’agit d’argent perdu pour Seynod (mais pas pour la banque Dexia).

La municipalité rechigne à payer ces échéances pourtant prévues par le contrat. Elle a décidé de payer à la banque Dexia la part représentant le capital et les intérêts à 3,46 %. Le reste (la partie orange de notre graphique) est consigné à la Caisse des dépôts en attendant une décision de Justice. Il s’agit d’une décision unilatérale de la municipalité : la banque Dexia n’est évidemment pas d’accord. Des procédures judiciaires sont en cours. Pour l’instant, les quelques décisions ne sont pas en faveur de la ville de Seynod. Si elle perd ses actions, les sommes consignées reviendront à la banque Dexia.

Enfin, n’oublions pas qu’il reste encore de nombreuses années jusqu’en 2032. Ce prêt risque de coûter très cher aux Seynodiens.